Publication : octobre-novembre 2024
Hausse de la taxe foncière 2024 : une indexation de l’État, pas de la commune.
De nombreux propriétaires meylanais s’interrogent sur l’augmentation de la taxe foncière et questionnent la Ville quant à son manque de transparence. Cependant, la commune n’a pris aucune décision en ce sens. Le taux communal de la taxe foncière est resté inchangé depuis 2010, y compris en 2024.
L’augmentation résulte d’une réévaluation de la base locative, dictée par l’État, et indexée sur l’inflation. Cette année, la revalorisation s’établit à +3,9 %, après une hausse de +7,1 % en 2023. De plus, et contrairement aux effets d’annonce de nombreux promoteurs, l’exonération totale pour les logements neufs a été supprimée dès 1996, hormis les cas financés par prêts conventionnés, laissant place à une exonération partielle de 40 % pendant deux ans.
Ainsi, la hausse de votre taxe foncière 2024 découle des décisions de l’État sur les bases fiscales, et non de la mairie de Meylan.
Le désengagement amorcé par l’État vis-à-vis des collectivités, qui se confirme encore aujourd’hui, nous met en difficulté. Cette situation crée de l’incertitude et nous inquiète, au quotidien, quant à la capacité de la commune d’assurer les revalorisations nécessaires des salaires des agents publics et de maintenir nos niveaux d’actions.
Sur ce mandat, nous nous sommes engagés à rembourser la dette patrimoniale de la commune à travers la rénovation par phase des bâtiments communaux. Grâce à notre gestion des finances communales, nous arrivons à maintenir un haut niveau de service public et investir dans des projets structurants d’avenir.
C’est le cas du renouvellement du quartier Mi-Plaine ou de la future Maison des Solidarités qui, répondant aux besoins des Meylanais de tout âge, offriront des nouveaux espaces publics et de lieux de vie, faisant la part belle à la nature, à la cohésion sociale et qui seront adaptés aux modes de vie d’aujourd’hui et de demain.
Un mandat sans nouveau déploiement de caméras de vidéoprotection !
Les évènements récents à Grenoble, traduisent une augmentation des "refus d’obtempérer" et de la violence gratuite.
Une violence sans frontière qui s’étend sur tous les territoires.
Meylan n’est pas épargnée avec une recrudescence de cambriolages, d’incivilités, de troubles à la tranquillité publique, d’agressions et de tentatives d’intimidation en plein jour. L’été a été chaud dans le quartier des Aiguinards : trafics de stupéfiants, tirs de pétards et de feux d’artifices, incendie de voitures, hurlements et intimidations envers les riverains…
Pourquoi aucun nouveau développement de caméras de vidéoprotection ?
La vidéoprotection n’est pas d’actualité à Meylan. Le maire a toujours eu une position dogmatique sur le sujet, tout comme le candidat LFI qu’il a soutenu aux élections législatives. Pour autant de nombreuses communes votent l’extension de la vidéoprotection, quelles que soient leurs tailles et appartenances politiques !
Il est urgent de relancer le déploiement de caméras de vidéoprotection et d’équiper les caméras actuelles d’infrarouges pour pallier l’extinction récente de l’éclairage public.
La vidéoprotection ne devrait être ni une option ni une posture politique.
Dernière minute : les locaux du centre technique ont été cambriolés et pillés !
Aucune détermination de la majorité à changer de dimension, alors que la sécurité, est une attente forte des meylanais.
Comptez sur nous pour continuer d’interpeller le maire car l’insécurité n’est pas une fatalité !
Contact@reunissonsmeylan.fr
• Les caméras permettent de recueillir des éléments déterminants pour leurs enquêtes et identifier à posteriori les auteurs de faits délictueux. Elles ont de surcroit un effet dissuasif sur les incivilités et la délinquance locale. Les forces de l’ordre justifient son utilité et encouragent son déploiement pour lutter contre les trafics, les nuisances et les dépôts sauvages.